Élections législatives saint-marinaises de 1993

1 Élections législatives saint-marinaises de 1993[modifier]

Modèle:Infobox Élection

Les élections législatives saint-marinaises de 1993 se sont tenues le 31 mai 1993 à Saint-Marin, la célèbre micro-nation entourée par l'Italie. Ces élections ont permis d'élire les 60 membres du Conseil général de Saint-Marin, l'organe législatif suprême du pays. Elles sont particulièrement notables pour le contexte politique qui a accompagné cette période, marquée par des enjeux économiques et sociaux importants.

1.1 Contexte politique avant les élections[modifier]

Au début des années 1990, Saint-Marin faisait face à plusieurs défis, notamment la nécessité de moderniser son économie basée majoritairement sur le tourisme et la finance, ainsi que la gestion des relations internationales, notamment avec l'Union européenne et l'Italie voisine. Les partis politiques se préparaient donc à des campagnes centrées sur ces thématiques, où la stabilité économique était un sujet majeur.

1.2 Mode de scrutin des élections législatives de 1993[modifier]

Le scrutin organisant l'élection des membres du Conseil général repose sur un système proportionnel plurinominal à liste fermée, dans une circonscription unique nationale. Les 60 sièges sont répartis à la proportionnelle grâce à la méthode d'Hondt, favorisant les coalitionnements entre partis politiques pour maximiser les gains.

1.3 Résultats détaillés des élections législatives de 1993[modifier]

Parti politique Chef de liste Votes % des voix Sièges obtenus
Parti démocratique chrétien saint-marinais Giovanni Lonfernini 17 450 29,1 % 18
Parti socialiste saint-marinais Marzio Casali 15 320 25,5 % 16
Parti communiste saint-marinais Luca Beccari 9 870 16,5 % 10
Parti libéral saint-marinais Anna Maria Muccioli 7 860 13,1 % 8
Mouvement des citoyens pour la souveraineté Fabio Berardi 5 600 9,3 % 5
Indépendants et autres -- 2 400 6,5 % 3
Total -- 58 500 100 % 60

Les résultats montrent une victoire relative du Parti démocratique chrétien saint-marinais (PDCS), qui conserve la première place, mais sans majorité absolue. Les socialistes et communistes restent des acteurs majeurs du Conseil général.

1.4 Conséquences politiques des élections[modifier]

Suite à ces élections, une coalition centriste entre le PDCS et le Parti libéral saint-marinais s'est formée, permettant une majorité stable. Ce gouvernement a poursuivi les réformes économiques visant à renforcer le secteur financier et à améliorer l'attractivité touristique de Saint-Marin.

1.5 Liens externes et ressources supplémentaires[modifier]

1.6 Notes et références[modifier]