1 Italie byzantine : histoire, culture et influence de l’Empire romain d’Orient en Italie[modifier]
L’Italie byzantine désigne la période historique durant laquelle l’Empire byzantin, héritier de l’Empire romain d’Orient, contrôle une partie du territoire italien. Cette époque, s’étendant du 6ᵉ siècle au 11ᵉ siècle, est caractérisée par une influence politique, militaire, culturelle et religieuse qui a profondément marqué l’histoire de l’Italie médiévale. Dans cet article, nous explorerons les origines, les régions clés, la culture et l’héritage de l’Italie byzantine.
1.1 Qu’est-ce que l’Italie byzantine ? Définition et contexte historique[modifier]
L’Italie byzantine fait référence aux territoires italiens sous administration byzantine après la chute de l’Empire romain d’Occident en 476 et plus particulièrement suite aux reconquêtes entreprises par l’empereur Justinien Ier au 6ᵉ siècle. L’Empire byzantin cherchait à restaurer l’intégrité territoriale de l’ancien empire romain, notamment en Italie, pays où l’influence romaine était encore prégnante.
Ces territoires comprenaient notamment :
- La ville de Ravenne, capitale de l’Exarchat d’Italie.
- La côte dalmate.
- Certaines parties de la Lombardie et de la Calabre.
- La Sicile après sa reconquête sur les Ostrogoths.
Mémoire historique capitale entre :
- Le Royaume Ostrogoth d’Italie.
- L’avancée des Lombards.
- La reconquête byzantine progressive.
1.2 Cartographie et territoires de l’Italie byzantine[modifier]
Le territoire de l’Italie byzantine fluctua fortement au fil des siècles entourant :
- L’Exarchat de Ravenne (dirigé par un exarque, représentant impérial).
- La province de Naples.
- La Sicile byzantine (exclue lors des conquêtes arabes au 9ᵉ siècle).
- Les enclaves sporadiques en Calabre et en Apulie.
L’Italie byzantine fut ainsi un patchwork de territoires éclatés, dont la gestion fut souvent fragile face aux pressions lombardes puis normandes.
1.3 Politique et administration byzantine en Italie[modifier]
Le centre administratif majeur fut l’Exarchat de Ravenne, créé en 584 pour mieux gérer les possessions byzantines italiennes. L’exarque combinait fonctions civiles et militaires et agissait au nom de l’empereur byzantin de Constantinople.
Principales institutions :
- L’Exarchat de Ravenne.
- Les « ducs » byzantins localisés dans certaines villes (Naples, Bari).
- L’armée byzantine stationnée pour défendre le territoire des invasions lombardes.
1.4 Influence culturelle et religieuse[modifier]
L’Italie byzantine fut un creuset culturel où s’entremêlèrent traditions romaines classiques, influences orientales et christianisme orthodoxe. Parmi les apports majeurs :
- Introduction de la liturgie byzantine, en particulier dans le Sud et en Sicile.
- Décoration architecturale et artistique caractéristique (mosaïques byzantines, l’église de San Vitale à Ravenne).
- Maintien de l’usage du latin et du grec, facilitant le commerce et la diplomatie.
- Transmission de la culture antique gréco-romaine via les monastères.
1.5 Déclin et fin de l’Italie byzantine[modifier]
Le déclin de l’Italie byzantine débuta au 7ᵉ siècle avec la montée en puissance des Lombards et l’émergence du Royaume lombard d’Italie. La perte progressive des territoires italiens à l’exception de quelques délimitations survint :
- L’invasion lombarde : réduction des possessions.
- La conquête normande au 11ᵉ siècle de la Sicile et du Sud de l’Italie.
- La capture de Ravenne en 751, mettant fin à l’Exarchat.
La disparition progressive de l’Italie byzantine pave la voie à la formation du royaume de Sicile normand.
1.6 Héritage de l’Italie byzantine dans l’histoire italienne[modifier]
L’Italie byzantine a profondément influencé :
- L’architecture italienne, notamment dans le domaine religieux.
- La diffusion de l’orthodoxie dans certaines régions du Sud.
- Le droit romain dans des provinces encore sous contrôle byzantin.
- L’histoire politique avec les interactions entre papauté, Lombards et Byzantins.
1.7 Voir aussi[modifier]
1.8 Références[modifier]
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