Modèle:Infobox camp de prisonniers
1 Oflag II-D : un camp d’officiers parmi tant d’autres... ou presque[modifier le wikicode]
Si t’es passionné d’histoire militaire ou juste curieux des galères de la guerre, l’offizierlager II-D est un des nombreux camps de prisonniers de guerre (POW camps) allemands durant la Seconde Guerre mondiale, mais il a son petit charme (enfin, façon de parler). Situé à Grossborn, en Brandebourg (aujourd'hui Borne Sulinowo en Pologne), ce camp accueillait principalement des officiers alliés, surtout français, britanniques, et américains, capturés sur différents fronts.
2 Contexte historique et localisation d’Oflag II-D[modifier le wikicode]
En 1940, avec la défaite rapide de la France et la capture massive d'officiers alliés, l'armée allemande a dû organiser de nombreux camps spécialisés pour les officiers, d'où le nom « Offizierlager ». Oflag II-D fut l’un d’eux, implanté dans une région assez isolée pour limiter les tentatives d’évasion, dans un ancien camp militaire polonais.
Le site de Grossborn a été choisi pour sa facilité d’accès en train, sa relative sécurité, et les infrastructures qui pouvaient être adaptées (barbelés, miradors, etc.). Ce camp est resté en fonctionnement jusque vers 1945, avec la progression des troupes soviétiques.
3 Conditions de vie et quotidien des officiers prisonniers[modifier le wikicode]
Pas de place au luxe, même pour des officiers ! La vie à Oflag II-D n’avait rien de fun, mais comparé à d’autres camps, certains témoignent que le traitement y était « acceptable » selon les standards de l’époque, surtout pour des officiers.
- Nourriture : souvent insuffisante, des rations maigres complétées par du colis provenant de la Croix-Rouge.
- Hébergement : baraquements en bois surchargés, mauvaise isolation en hiver.
- Loisirs :
- Échecs, lecture, discussions politiques pour tuer le temps.
- Tentatives d’évasion, parfois organisées collectivement, font partie du folklore du camp.[1]
- Santé : soins médicaux rudimentaires, mais en général mieux que dans les Stalags destinés aux hommes du rang.
4 Évasions et histoires marquantes[modifier le wikicode]
Les prisonniers d’Oflag II-D n’étaient pas du genre à se laisser abattre. Plusieurs tentatives d’évasion furent organisées, certaines restées célèbres dans les récits de la guerre. Quoi de plus héroïque que de creuser un tunnel ou de fabriquer de faux papiers avec un minimum de ressources ?
Qui plus est, camp d’officiers oblige, certains détenus étaient de véritables têtes pensantes, donc stratèges de haut niveau dans l’art de s’échapper ou de maintenir le moral des troupes enfermées.
5 Après la guerre : le sort d’Oflag II-D[modifier le wikicode]
À la fin de la guerre, le camp a été libéré par l’Armée rouge, avant que le territoire ne soit réattribué à la Pologne. Les installations ont été partiellement démantelées, et le site est parfois visité par des passionnés ou des historiens.
Aujourd’hui, Borne Sulinowo est une ville militaire polonaise ; il reste difficile de retrouver des traces physiques facilement, mais les archives et les mémoires permettent de garder la mémoire de ce verrou de la guerre.
6 Voir aussi[modifier le wikicode]
- Oflag
- Stalag
- Prisonnier de guerre
- Seconde Guerre mondiale
- Borne Sulinowo
- Liste des camps de prisonniers de guerre allemands
- Croix-Rouge internationale
7 Références[modifier le wikicode]
<references>
8 Liens externes[modifier le wikicode]
- ↑ « Les tentatives d’évasion dans les Oflags », revue guerre et mémoire, 1999.