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La Seconde guerre italo-éthiopienne (1935-1936) : l'invasion dévastatrice de l'Éthiopie par l'Italie fasciste de Mussolini, un conflit mêlant tactiques coloniales, armes chimiques et résistance farouche.

2 Présentation générale de la Seconde guerre italo-éthiopienne[modifier]

La Seconde guerre italo-éthiopienne (1935-1936) fut un conflit majeur entre le Royaume d'Italie et l'Empire d'Éthiopie. Ce clash colonial éclata quand Mussolini, grand fan de l'expansion impériale (et probablement pas fan des bonnes manières), lança une invasion massive de l'Éthiopie. Cette guerre sanglante, aussi appelée « guerre italo-éthiopienne », est surtout tristement célèbre pour l'utilisation scandaleuse d'armes chimiques par les Italiens et la résistance héroïque mais finalement écrasée des Éthiopiens.[1]

3 Contexte historique et causes de la guerre[modifier]

Les tensions entre l'Italie et l'Éthiopie remontent à la défaite humiliante italienne lors de la Première guerre italo-éthiopienne (1895-1896), conclue par la cuisante bataille d'Adoua en 1896. Mussolini, décidé à restaurer la fierté italienne et à bâtir un empire colonial digne de ce nom, voulait absolument annexer cette terre non colonisée d'Afrique, seule grande puissance continentale libre à l'époque.

De plus, l’Italie cherchait à s’assurer des ressources et accroître sa crédibilité internationale, surtout dans le climat tendu d’avant la Seconde Guerre mondiale. Bref, un plan à la Mussolini : foncer et faire valser.

4 Déroulement de la guerre italo-éthiopienne[modifier]

4.1 Invasion et offensive italienne[modifier]

Le 3 octobre 1935, l'armée italienne franchit la frontière et attaque l'Éthiopie sans déclaration formelle de guerre — un classique. Les Italiens alignent environ 250 000 hommes, appuyés par une énorme puissance aérienne et une artillerie moderne, tandis que les Éthiopiens mobilisent environ 150 000 hommes, souvent mal équipés mais très motivés.[2]

4.2 Utilisation d'armes chimiques[modifier]

Grande question épineuse : l’Italie utilise massivement des armes chimiques (gaz moutarde notamment) contre une population surtout composée de guerriers traditionnels et de civils. Cette tactique barbare est un des faits marquants qui montrent à quel point la guerre fut inégale et cruelle.

4.3 Résistance et défaite éthiopienne[modifier]

Malgré une résistance courageuse, combinée à des tactiques de guérilla et à un fort nationalisme mené par Hailé Sélassié Ier en personne, les Éthiopiens ne purent tenir face à la supériorité matérielle italienne. Après plusieurs mois de combats, les Italiens prennent la capitale Addis-Abeba en mai 1936.

5 Conséquences de la guerre[modifier]

L'Italie proclame la création de l’« Afrique orientale italienne », mariant Éthiopie, Érythrée et Somalie italienne sous une seule administration coloniale. Cette annexion est rejetée par la communauté internationale, notamment par la Société des Nations, qui condamne l’agression mais reste globalement inefficace.

Hailé Sélassié Ier s’exile, mais reste un symbole mondial de la lutte anti-coloniale. La guerre, outre son bilan humain catastrophique (environ 100 000 morts éthiopiens), est aussi un prélude à la Seconde Guerre mondiale, dévoilant la faiblesse du système international face aux puissances agressives.[3]

6 Personnalités clés de la guerre italo-éthiopienne[modifier]

  • Benito Mussolini : Le « Duce » fasciste et instigateur principal de l’invasion.
  • Hailé Sélassié Ier : Empereur éthiopien emblématique, symbole de la résistance.
  • Emilio De Bono : Général italien en charge de la première phase de l’offensive.
  • Pietro Badoglio : Général italien successeur de De Bono, célèbre (et critiqué) pour la répression brutale.

7 Techniques et armements utilisés lors de la guerre[modifier]

  • Avions italiens bombardant massivement villes et positions.
  • Armes chimiques (gaz moutarde) déployées en zones civiles et militaires.
  • Tactiques de guérilla traditionnelles pour les Éthiopiens.
  • Usage massif de blindés et artillerie moderne par l’armée italienne.

==Liens internes utiles]]

8 Voir aussi[modifier]

9 Références[modifier]

<references> Modèle:Référence livre Modèle:Référence livre {{Référence livre |auteur=Dominik J. Schaller & Jürgen Zimmer

  1. Mockler, Antony. Haile Selassie's War.
  2. Baer, George W. Test Case: Italy, Ethiopia, and the League of Nations.
  3. Books.google.com - Dominik J. Schaller, Jürgen Zimmerer. Lateinamerika im Zeitalter des Imperialismus.